Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le Magazine l'Hospitalier

24 avril 2011

INTERVIEW

3 questions à

Thierry Desenzani

Thierry Desensany, président de l'Union des Responsables de Blanchisserie Hospitalière (URBH) explique pour le magazine l'Hospitalier les attentes des professionnels dans le domaine de la blanchisserie



1. A Nice va donc avoir lieu un congrès des blanchisseurs. Pourriez-vous nous en exposer les principaux thèmes ? Quelles sont les attentes qui entourent ce rassemblement ?

Le développement durable en blanchisserie, et les évolutions règlementaires autour des questions d’hygiène seront les thèmes débattus durant ces journées d’étude. Nous avons également prévu de débattre de ces sujets avec nos partenaires techniques, et nous attendons qu’ils nous dévoilent ce qu’ils projettent en termes de nouveaux équipements, par exemple des procédés de lavage à basse température pour diminuer la consommation énergétique. 

Le but de ces Journées est de rassembler la profession autour des problématiques communes afin de lui permettre de mieux comprendre les changements à venir et de mieux affronter les défis de demain. Ces Journées s’inscrivent donc dans une volonté de rassemblement et de débat, mais également de partage d’expériences et d’expertises pour promouvoir ce métier

3. Quelles sont les évolutions qui sont encore attendues par les professionnels dans le domaine de la blanchisserie ?

La loi HPST oriente en effet les établissements à travailler ensemble et à mutualiser leurs moyens, non seulement pour leurs activités médicales et chirurgicales mais également pour celles liées au secteur d’hébergement et celles relevant des fonctions supports, comme la blanchisserie ou la restauration. La blanchisserie hospitalière traverse donc aujourd’hui une période de mutation, et la tendance est, de plus en plus, au regroupement des activités d’entretien du linge. Ce qui va accroître l’activité de certaines structures, permettre la création de structure de coopération, ou encore augmenter la sous-traitance vers le secteur privé. Trois cas de figure qui illustrent bien les choix que les établissements devront faire à l’avenir : traiter leur linge en interne ou en externe ? Rester dans le giron hospitalier ou s’orienter vers le privé ? Une récente enquête interne de l’URBH a montré que 70% du linge hospitalier est aujourd’hui traité en blanchisserie intégrée ou interhospitalière, ce qui veut dire que seulement 30% est externalisé vers le privé, en partie ou en totalité. Il y aura probablement plus d’externalisations en ce sens mais, l’hôpital ayant une forte tradition de service public, nous devrons pouvoir maintenir et même développer des structures publiques pour l’entretien du linge. D’autant que le secteur privé ne possède pas, actuellement, suffisamment de structures adaptées à la prise en charge même partielle du linge hospitalier. C’est pourquoi les coopérations interhospitalières ont, à mon avis, de fortes chances de tirer leur épingle du jeu. Mais cette mutation n’en constitue pas moins un grand changement politique pour la blanchisserie hospitalière, avec de nombreuses conséquences sur son organisation. Pour ce qui est de l’aspect technique du métier, une évolution incontournable est la nécessité de s’inscrire dans une démarche de développement durable, donc de maîtriser notre consommation énergétique et d’améliorer la qualité des rejets. Nous avons donc besoin d’équipements nous permettant de travailler dans le respect de l’environnement

3. Vous avez travaillé pour que la blanchisserie du centre hospitalier de Beauvais ait une autonomie juridique et budgétaire, quels en sont les avantages, et en quoi cette évolution est-elle nécessaire pour le futur des blanchisseries ?

Le CTTH existait, en tant que blanchisserie hospitalière, depuis les années 70. Cette dernière a changé de forme juridique en avril 1998 pour devenir le Syndicat Interhospitalier de Beauvais (SIB), lequel permettait, aux établissements à la fois adhérents et clients, une gestion commune des équipements. Cette première forme de coopération hospitalière a vu son activité plus que doubler en 10 ans (+ 240% !), ce qui a amené le Conseil d’Administration à décider de construire un nouveau bâtiment pour le traitement du linge. Il faut savoir que, jusque-là, le SIB était situé au CH de Beauvais et manquait d’espace pour traiter, dans des conditions optimales, ses 15 tonnes de linge par jour. 14,3 millions d’euros ont donc été investis dans ce projet, et nous avons aujourd’hui un beau bâtiment, implanté dans la zone industrielle de Pinçonlieu créée par la Communauté d’Agglomération de Beauvais, et qui tient ses promesses en termes de performances technique, économique, qualitative, environnementale, etc. Mais c’est également une réussite pour la profession,  car notre exemple démontre qu’en période de réflexion sur le devenir des activités techniques et logistiques à l’hôpital, la coopération inter établissement est une voie qui préserve emplois et compétences et qui  garantie qualité et cout aux établissements publics de santé et d’hébergement



ThierryDesenzani_URBH


Publicité
Publicité
24 avril 2011

L'hôpital face à l'externalisation

Externalisation3Externalisation4Si le durcissement de la réglementation sonne le glas de la gestion logistique en interne, d'autres aspects penchent également en faveur de la sous-traitance. L'hôpital, comme toute entreprise, publique ou privée, fait de plus en plus appel aux prestataires extérieurs en se recentrant sur son coeur de métier : soigner. Non sans peine.

 

Enquête Anne-Lise FAVIER

« L'hôpital a vécu pendant des siècles en autarcie, avec une tradition bien ancrée de répondre par lui-même à tous ses besoins » : la parole d'un directeur de centre hospitalier résume bien tout l'enjeu des changements que peut opérer l'arrivée de l'externalisation à l'hôpital. Si ses détracteurs arguent le fait que celle-ci coûte trop cher et n'est pas 100% efficace, nombreux sont les établissements qui ont franchi le pas, dans des domaines variés : des très classiques services de blanchisserie ou de restauration, en passant par la stérilisation ou même, dans certains établissements les ressources humaines, nombreux sont les domaines qui peuvent désormais être externalisés à l'hôpital. Conférant ainsi à l'établissement plus de disponibilité pour se recentrer sur son domaine de prédilection : le soin. Mais ce sont surtout l'évolution de la réglementation, les coûts élevés, les savoir-faire spécifiques nécessaires qui ont progressivement entraîné l'hôpital sur ce terrain. Les récents rapports sur les réformes nécessaires à l'hôpital ont enfoncé le clou en entamant la réflexion sur la nécessité de l'hôpital de faire appel à des prestataires de service privés. L'approche recettes-dépenses à la sauce hôpital ne peut désormais plus se cacher : il faut rationaliser, un mot à la mode.

 

Intertitre : Quand et pourquoi déléguer?

 

Qui plus est, à l'heure de la restructuration, phénomène auquel l'hôpital ne peut échapper, tout établissement de santé doit faire face à des dépenses importantes pour disposer du matériel dernier cri utile aux patients. Une tendance s'installe alors : l'hôpital mise sur l'investissement dans les équipements médicaux, privilégiant son coeur de métier, le soin, au détriment de la rénovation ou modernisation de ses structures logistiques. Au mieux, il en conserve une partie, s'allie avec l'établissement voisin, en centralisant les services; à l'extrême, il ferme tout et fait directement appel aux prestataires de service. Pour cela, il dresse un cahier des charges de la prestation à externaliser et passe un appel d'offres. Il transfère ensuite les services qu'il délègue et surtout assure un suivi de la prestation demandée. En face, l'externalisation se doit d'être irréprochable, à la pointe de la technologie et hautement spécialisée. Si une activité hospitalière montre un taux de charges fixes important, alors la solution externe est préférable, tout comme dans le cas où le savoir-faire interne est limité ou que le volume d'activité est insuffisant et donc non rentable. « Il n'existe néanmoins pas de solution toute faite » qui pourrait dicter une conduite à tenir, pour ou contre l'externalisation, avertit Bernard Jouannaud, directeur marketing du groupe Initial (gestion externalisée de la fonction linge à l'hôpital) et président du GIE Hospitaservices, groupe de réflexion autour des prestataires de services.

 

Intertitre : Lever les freins

 

Et dans ce domaine, la France semble encore à la traîne : largement répandue hors de nos frontières, l'externalisation est encore sur un terrain mouvant : « N'oublions pas qu'il existe en France une importante culture des métiers à l'hôpital », rappelle Bernard Jouannaud. Et subit ainsi quelques freins à son déploiement. Si certains établissements estiment que les prestations ne sont pas forcément à la hauteur de la demande, certains avancent l'argument du coût. Les ressources humaines, importantes dans toutes les fonctions logistiques de l'hôpital, sont également un vivier important de l'emploi à l'hôpital et externaliser tout ou partie de la logistique, c'est bousculer toute une structure mise en place depuis de longues années. Quant à la centralisation et la mutualisation de moyens, le président du GIE Hospitaservices y voit un piège : « c'est une fausse bonne idée, selon moi. Cela comporte en effet un grand danger technique. Si le système souffre d'une faille, c'est en effet plusieurs établissements qui sont touchés ». Sans compter les frais annexes au fonctionnement : transport, seuil de rentabilité, etc... Pourtant, ceux qui ont fait le choix de la sous-traitance y voient forcément des avantages. Si le coût est parfois avancé par les détracteurs pour justifier une chasse gardée, certains avancent un contre-argument le concernant : à l'heure des comptes, conserver une prestation en interne, c'est autant de dépenses à maintenir en matériel, maintenance, personnel, entretien.

 

Intertitre : Réduction des coûts, réglementation drastique...

 

Des dépenses qui peuvent être réduites en faisant appel à un prestataire extérieur. Et à l'heure de l'évolution permanente de la réglementation qui devient de plus en plus drastique, la professionnalisation pointue des différents secteurs de la logistique n'offre qu'un argument de plus à ceux qui seraient tentés. « Mais, précise Bernard Jouannaud, il ne faut pas perdre de vue que le prestataire de services n'agit pas seul dans le processus. Il s'agit d'un pas de deux. Et pour être dans un schéma idéal d'externalisation, il faut trouver en face de soi le bon interlocuteur, le bon pilote ». Et si le prestataire se doit d'être performant, c'est aussi en terme de réactivité qu'il doit se montrer sous son meilleur jour : rien n'est figé et du jour au lendemain, la logistique doit pouvoir répondre à la demande, au pied levé. De leur côté, les prestataires proposent un large éventail de prestations. Blanchisserie, restauration, gestion et enlèvement des déchets, nettoyage et désinfection des locaux, stérilisation du matériel médical sont des activités logistiques qui requièrent très souvent un appareillage de pointe coûteux et des compétences hautement qualifiées. Sans compter la réglementation de plus en plus évolutive sur ce secteur. D'autres secteurs sont arrivés sur le marché de l'externalisation : service de ressources humaines, services administratifs (paye, communication, facturation, etc.), services à la personne (téléphonie, télévision, accès Internet), tout ou presque peut sortir de l'hôpital. Tout sauf le soin, qui reste, pour le moment du domaine exclusif de l'hôpital : pour combien de temps?

 

 

 

 

Externalisation1Externalisation2

24 avril 2011

HAD et télésanté : un besoin fort de structuration pour une performance renforcée

Par François BERARD, Délégué National de la FNEHAD





L’hospitalisation à domicile est une modalité d’hospitalisation qui concerne des malades de tous âges, atteints de pathologies graves, aigües ou chroniques, évolutives et / ou instables qui, en l’absence d’un tel service, seraient hospitalisées en établissement de santé avec hébergement. Cette modalité d’hospitalisation généraliste et polyvalente, soumise à autorisation auprès des Agences Régionales de Santé1, permet d’éviter ou de raccourcir l’hospitalisation en services de soins aigus ou de soins de suite et de réadaptation, lorsque la prise en charge à domicile est possible.

Les structures d’HAD sont soumises aux mêmes obligations que les établissements hospitaliers avec hébergement : sécurité et qualité des soins, certification par la Haute Autorité de Santé, contrat de bon usage du médicament, continuité des soins 24h/24, lutte contre les maladies nosocomiales. L’hospitalisation à domicile se différencie donc d’autres modes de prise en charge au domicile tels que les soins infirmiers à domicile (SSIAD), le maintien à domicile des personnes âgées, les services à la personne ou encore les prestations de matériel médical.

L’admission en HAD est obligatoirement soumise à prescription médicale et doit recueillir l’accord explicite du patient ou de son représentant, et du médecin traitant.

 

La particularité de la prise en charge en HAD résulte de l’intervention au domicile du patient de multiples professionnels, qu’ils soient salariés de la structure ou libéraux. Les établissements d’HAD doivent donc mettre en œuvre des moyens particuliers en vue d’anticiper l’évolution de l’état de santé du malade, d’évaluer son besoin futur en soins et de coordonner ces interventions pluridisciplinaires pour optimiser au maximum leur complémentarité.

 

En France, l’offre de soins en HAD a considérablement augmenté entre 2005 et 2009 : le nombre de patients concernés par ce type de prise en charge est passé de 35 017 à 86 674 et on compte plus de 271 établissements d’HAD en 2009 (contre 124 en 2005).

 

Dans un contexte national de vieillissement de la population, de démographie médicale déclinante, en particulier dans les zones à faible densité de population, et de la nécessaire organisation de la coordination et de la continuité des soins sur le territoire, les établissements d’HAD, comme l’ensemble des établissements de santé, doivent se restructurer et s’équiper de moyens techniques à même d’accroître leur performance en alliant modernité et sécurité.

 

Le développement de la télésanté, et plus largement des systèmes d’information, constitue ainsi un enjeu stratégique majeur pour ces structures en vue d’améliorer la coopération entre professionnels, la communication et le partage d’informations, la planification et l’anticipation des soins, le suivi des soins et l’évaluation régulière des besoins ou encore l’implication du malade et /ou de sa famille dans sa prise en charge.

 

Les établissements d’HAD sont donc très concernés par des applications qui permettent d’améliorer la qualité des soins et de prendre en charge des patients de plus en plus lourds qui, sans ces technologies, seraient transportés vers le plateau technique de l’hôpital ou, pire, n’auraient pas accès à certains soins.

 

On peut distinguer deux grands usages prioritaires de la télésanté en HAD : la télé surveillance ou télé expertise (recueil de données, interprétation, alerte), et la télé consultation.

 

Le déploiement de la télé surveillance au domicile concerne des patients atteints de maladies chroniques (hypertension artérielle, suites de greffe, diabète, insuffisance cardiaque ou respiratoire…), les grossesses à risque ou encore les personnes âgées en perte d’autonomie.

 

La télé consultation permet à un malade dont l'état de santé incite à limiter ses déplacements, de bénéficier d'une consultation d'un spécialiste exerçant dans un hôpital tout en restant à son domicile. Elle est réalisée en présence du patient grâce à l’utilisation des technologies de communication telles que caméras et transmissions sans fil.

 

L’HAD constitue donc un terreau fertile pour le développement de la télésanté ; dans certain cas elle apporte même un avantage par la présence de professionnels qualifiés au domicile pendant l’échange de données qui permettent d’exploiter au mieux et dans des conditions de sécurité optimales, des matériels biomédicaux en liaison directe avec des médecins situés à distance.

 

Cependant, malgré ces perspectives de développement, l’intégration des systèmes d’information au sein des établissements d’HAD et l’innovation en matière de télésanté sont confrontés à de nombreux freins d’ordre technologique (standardisation, bande passante ), juridique (quelle responsabilité pèse sur l’HAD ?), financier (les investissements réalisés par les HAD pour équiper leur structure ne font pas l’objet d’un soutien financier spécifique, ce qui alourdit considérablement leurs charges, ces structures étant souvent de petite taille2), organisationnel (assurer une continuité de coordination, garantir la présence médicale) ou encore culturel (il faut souvent convaincre les acteurs, y compris les patients et leur entourage, et les familiariser avec ces nouveaux outils).

 

L’HAD et les établissements qui la portent doivent se positionner sur ces sujets dans un contexte national autour des systèmes d’information de santé en plein bouleversement (un projet de décret sur la télémédecine, en déclinaison de la Loi HPST, est en instance de publication) et dans une dynamique de terrain, avec une multiplication des projets de SI en HAD, dont témoigne l’appel à projet Télémédecine lancé par l’Agence des Systèmes d’Information Partagés en Santé (ASIP Santé, agence d’Etat créée en 2009 pour favoriser le développement des systèmes d’information dans le domaine de la santé et dans le secteur médico-social ), des projets Hôpital 2012 et des projets régionaux nés en 2009, actuellement en phase de pré étude.

 

L’enjeu de la télésanté pour l’avenir de l’hospitalisation à domicile est essentiel : de la capacité de ces établissements à participer à ce virage structurel résultera la pérennité de cette prise en charge complexe et de qualité au domicile du patient.

 

 

****

Créée en 1973, la Fédération Nationale des Etablissements d’Hospitalisation à Domicile (FNEHAD) est la seule fédération hospitalière spécifiquement dédiée à l’hospitalisation à domicile. Elle a pour but de promouvoir l’identité et le rôle de l’HAD, d’œuvrer au développement de l’HAD sur tout le territoire national afin d’en favoriser l’accès à toute la population, de mutualiser et promouvoir l’expérience de ses adhérents, et de représenter et défendre leurs intérêts. Les 210 établissements d’HAD adhérents de la FNEHAD, de statut public, privé associatif et privé lucratif, ont réalisés 92% des journées d’HAD en 2009

 

Dans le courant de l’année 2009, la FNEHAD a souhaité encourager et accompagner la modernisation de ces structures en publiant un Livre Blanc des Système d’Information en HAD3. Premier aboutissement de sa stratégie de produire un document de référence qui soit en même temps personnalisable par les établissements pour exprimer leurs priorités et spécificités et pour consulter les fournisseurs et éditeurs de logiciels, ce livre blanc avait également pour objectif de proposer aux éditeurs et industriels des pistes d’évolution de leurs solutions pour faire évoluer leurs offres et mieux répondre ainsi aux besoins de l'HAD.

 

En mai 2010, la FNEHAD a également signé une convention de partenariat avec l’ASIP Santé, afin que le projet de structuration des systèmes d’information en HAD bénéficie du soutien des tutelles nationales pour faire émerger des solutions concrètes.

Dans le cadre de ce partenariat, l'ASIP Santé va conduire une étude à laquelle la FNEHAD sera associée (groupes de travail et comité de pilotage) pour définir dans un cahier des charges le contenu, les caractéristiques, le modèle économique et la faisabilité d'une plateforme mutualisée des services d'HAD. Cette étude permettra également de mettre en place des services associés à valeur ajoutée comme la gestion et la maintenance d’un parc de terminaux à domicile ou encore la mise en place de services de télémédecine : aujourd’hui, la télésurveillance du patient (avec remontée de l’information et partage du dossier patient), demain, la téléconsultation.

La prochaine étape si les conclusions de l’étude rendues en fin d’année sont favorables : la

construction de la plateforme de services.

 

 

L’HAD en chiffres :

 

0 : C’est le taux d’évolution des tarifs des GHT en 2009 ; lemontant des GHT en 2009 étant au même niveau que cequ’il était en 2005.

 

10 015 : C'est le nombre de malades accueillis chaque jour findécembre 2009 par l'ensemble des établissementsd'HAD.

 

12 175 : C’est, en nombre de journées, la taille moyenne d’unétablissement d’HAD (33 patients par jour).

 

86 674 : C’est le nombre de patients pris en charge en HAD en2009* .

 

3 298 104 : C’est le nombre de journées d’HAD réalisées en 2009* .

 

652 368 093 : C’est la valorisation en euros des GHT facturés par lesétablissements d’HAD en 2009 * (0,7% de l’ONDAMhospitalier).

 



 

1 Article L 6122-1 du code de la santé publique

2 La taille moyenne des établissements d’HAD est de 12 175 journées/an, soit 33 patients/jour

3 Livre Blanc des SI en HAD, Mission Système d’Information de la FNEHAD, FNEHAD, juillet 2009 **Source ATIHhad

24 avril 2011

General Electric alimente la Martinique

En mars 2011, un nouvel hôpital à la pointe de la technologie doit ouvrir ses portes en Martinique. La fourniture des tableaux basse tension, qui distribueront l'énergie dans tout l'établissement, a été confiée à General Electric. Un choix qui s'explique par la capacité de GE à s'adapter aux contraintes budgétaires et techniques.

 

 

Des blocs opératoires aux urgences, en passant par les lumières ou la simple prise de courant, l'électricité est vitale dans un hôpital. Tout doit être prévu pour empêcher une coupure. C'est pourquoi le choix du fournisseur des tableaux généraux basse tension (TGBT), qui distribuent l'énergie dans l'ensemble de l'établissement, est essentiel.

 

Pour alimenter la future cité hospitalière du Lamentin en Martinique, ETDE, l'entreprise en charge de la fourniture, la mise en œuvre et la mise en service de l'ensemble des installations électriques a décidé de faire confiance à General Electric. « Nous avons déjà travaillé avec GE sur l'hôpital de Tahiti, et par cette précédente expérience, nous connaissions le matériel, sa fiabilité, mais aussi l'équipe  » explique Guillaume Gaucherot, le chef de projet pour ETDE.

 

Fiabilité et sécurité

 

Au-delà, c'est la prise en compte de deux grandes contraintes qui a permis au géant de l'innovation électrique de remporter l'offre en Martinique. La première était d'ordre technique. La Martinique étant située en zone d'activité sismique importante, il faut pouvoir maintenir une continuité de service, même en cas de séisme majeur. Il y avait donc des critères parasismiques importants à intégrer à cet hôpital. Deuxième contrainte, le budget. Comme le souligne Guillaume Gaucherot, General Electric s'est démarqué en réussissant « à rentrer dans l'enveloppe budgétaire que nous avions fixée, tout en remplissant les exigences techniques ».

 

Le futur hôpital dispose donc de trois postes de TGBT. Chacun est en réalité composé de deux demi TGBT alimentés par des transformateurs différents. Ainsi, en cas de dysfonctionnement d'un des transformateurs, un système d'interrupteur de couplage permet de ré-alimenter l'ensemble de l'armoire basse tension. Un moyen de fiabiliser au maximum l'installation.

 

Par ailleurs, en cas de coupure d'électricité, une centrale groupe électrogène ré-alimente l'ensemble de la boucle haute tension. Et pour encore plus de sécurité dans les services les plus sensibles de l'hôpital « si un dysfonctionnement intervient sur un des groupes électrogènes, la gestion technique centralisée déleste automatiquement les départs non prioritaires », comme la climatisation ou les machines à laver, explique Guillaume Gaucherot. Le premier hôpital entièrement parasismique de la Martinique devrait donc tourner à plein régime et sans risque de coupure électrique dès son ouverture, prévue en mars 2011.

 

 

ge

24 avril 2011

Première française au CHU de Lyon (Centre Hospitalier Lyon-Sud) : extraction d’un rein par le vagin

Le Pr Philippe Paparel, chirurgien urologue, et le Pr François Golfier, chirurgien gynécologue, se sont associés pour réaliser, pour la première fois, le 30 août dernier, l’ablation d’un rein par le vagin chez une patiente présentant un rein détruit par des épisodes infectieux chroniques. Cette intervention représente une première française, et une première mondiale sur une patiente présentant une obésité morbide (117 kg pour 1,60 m).

 

C’est d’ailleurs ce paramètre qui a conduit les deux chirurgiens à proposer une extraction du rein par le vagin. En effet, les patients présentant une obésité majeure présentent un risque élevé de complications : médicales d’abord (risque de thrombose veineuse, d’infarctus du myocarde, de problèmes respiratoires, de décompensation d’un diabète…) ; chirurgicales ensuite : l’épaisseur importante de la paroi abdominale due à la couche graisseuse augmente le risque infectieux (suppuration de la cicatrice), et le risque d’hématomes et d’éventrations. La patiente avait d’ailleurs présenté quelques années plus tôt une importante infection de sa cicatrice de césarienne, qui avait mis plusieurs semaines à cicatriser. La voie vaginale permet de diminuer au maximum les douleurs et les risques de complications en raison de la très petite taille des incisions.

 

  • Extraction du rein par le vagin : explications

 

Les premiers temps de l’intervention sont similaires à celui d’une ablation de rein standard sous coelioscopie. Le chirurgien urologue introduit quatre trocarts* nécessitant la réalisation de petites incisions cutanées dans le flanc gauche : deux de 5 mm, une de 10 mm et une autre de 12 mm. Ces trocarts permettent le passage de la caméra et des instruments chirurgicaux de dissection à l’intérieur de l’abdomen. Le rein est alors entièrement décollé et libéré de ses attaches anatomiques. Dans une cœlioscopie standard, le rein est extrait en fin d’intervention en agrandissant l’une des incisions cutanées. L’incision d’extraction mesure alors au moins 6 cm voire plus en cas de rein volumineux (laissant une cicatrice de la même taille).

 

 

L’originalité de la néphrectomie vaginale réside dans le fait qu’au lieu d’agrandir une des incisions cutanées, l’extraction du rein est faite par voie vaginale. Le chirurgien gynécologue réalise pour cela une incision dufond du vagin d’environ 6 cm, pour accéder à l’intérieur de l’abdomen. Dans le même temps, le chirurgien urologue contrôle grâce à sa caméra de coelioscopie la progression de la dissection du vagin. Un sac d’extraction (sorte de petite épuisette) est ensuite introduit dans l’abdomen par l’utérus pour y placer le rein. Le sac est refermé et le chirurgien gynécologue extrait le rein. En fin d’intervention, il n’y aura donc que 4 petites incisions cutanées sur l’abdomen, diminuant considérablement le risque de complications des cicatrices.

 

Pour cette première, les suites post opératoires de la patiente ont été tout à fait simples. La patiente a été réalimentée en 48 heures et est sortie au 3e jour post opératoire. Les douleurs, évaluées par une échelle EVA**, ont été minimes, inférieures à 2 sur 10.

 

-Urologie et Gynécologie, un tandem d’avenir

 

Deux équipes dans le monde (Cleveland aux USA et Barcelone en Espagne) ont été pionnières dans le développement de cette technique d’extraction de rein par voie vaginale. L’analyse de la littérature scientifique montre que moins de 10 équipes dans le monde ont réalisé à ce jour ce type d’intervention. En revanche, le Centre Hospitalier Lyon-Sud rapporte aujourd’hui le premier cas mondial réalisé chez une patiente présentant une obésité morbide.

La néphrectomie vaginale repose sur la mutualisation des compétences entre deux spécialités, l’urologie et la gynécologie, et la combinaison de deux principes chirurgicaux réalisés quotidiennement :

 

En urologie : le décollement et la libération complète d’un rein sous coelioscopie (néphrectomie)

  • En gynécologie : les ablations de l’utérus (hystérectomies) qui se font régulièrement par voie vaginale, la même voie utilisée dans la néphrectomie vaginale

 

Il y avait principalement deux difficultés chirurgicales dans le cas de la patiente opérée au Centre Hospitalier Lyon-Sud : la première dûe à ses nombreux antécédents infectieux, qui ont rendu les tissus proches du rein inflammatoires et scléreux ; la deuxième liée à son obésité, entraînant une importante couche de graisse autour du rein rendant délicate l’extraction vaginale. C’est donc une totale réussite pour cette intervention et un grand soulagement pour la patiente.

 

  • Une chirurgie peu invasive et indolore

 

Au-delà d’un risque infectieux plus faible, l’extraction d’un rein par un « orifice » naturel offre de nombreux avantages :

  • Des douleurs post-opératoires quasi nulles (< à 2 sur l’échelle de 0 à 10 de la douleur).

  • Des cicatrices cutanées abdominales de très petites tailles (maximum 12 mm).

  • Et contrairement aux idées reçues : une intervention sans conséquences sur la vie sexuelle des patientes opérées. Des questionnaires de qualité de vie sexuelle réalisés chez des patientes ayant bénéficié d’interventions par voie vaginale le prouvent. Le médecin conseille simplement d’éviter les rapports sexuels pendant 4 à 6 semaines, le temps de la cicatrisation complète.

 

L’ablation du rein par le vagin chez cette patiente a permis d’être le moins invasif possible et de s’amender des complications post-opératoires des parois abdominales, avec des douleurs minimes. A l’avenir, cette technique, étant donné sa simplicité, pourrait être plus largement proposée, notamment par souci de douleur et de préjudice esthétique. Les ablations de rein pour les cancers du rein (principale cause d’ablation d’un rein) pourraient être réalisées par cette technique. Pour le Pr Paparel et le Pr Golfier, la voie vaginale est sans nul doute une technique d’avenir, amenée à se diffuser dans le monde chirurgical.

 

 

Laure Bellegou 

 

 

Publicité
Publicité
24 avril 2011

La “blanchisserie Barrière” d’Electrolux :

Lutter contre les infections nosocomiales et garder le linge en bonne santé

 

Les établissements de santé du monde entier sont confrontés à un danger invisible et cependant bien réel : les bactéries, sources d’infections nosocomiales et de maladies parfois mortelles. Responsable de cette contamination microbiologique : le linge à 17%. C’est dans ce contexte que, dés 1985, Electrolux invente la Blanchisserie Barrière Professionnelle qui permet enfin de une véritable séparation linge propre / linge sale : Imposer une « Barrière » en blanchisserie, c’est éviter le risque de recontamination du linge propre par le linge sale, c’est imposer une organisation rigoureuse et confortable du travail, c’est garantir la propreté irréprochable du linge comme des locaux.

 

25 ans d’expérience en Hygiène du linge

Electrolux, ce sont 55000 hommes et femmes, 40 millions de produits vendus dans 150 pays chaque année depuis plus de 90 ans.

Depuis 25 ans, Electrolux agit pour le respect de l’hygiène du linge, de la création du prototype de la toute première laveuse essoreuse Barrière professionnelle en 1985 à la rédaction de la norme EN 14065 qui introduit en 2003 la méthode RABC (Risk Analysis and Biocontamination Control - Analyse du Risque et Maîtrise de la Biocontamination). Aujourd’hui, avec plus de 3500 laveuses essoreuses Barrière installées dans le monde, Electrolux est leader et maîtrise parfaitement l’hygiène du linge.

 

L’Expertise Qualité d’Electrolux

Etre conforme à la nouvelle réglementation, c’est respecter les normes en vigueur et les textes de référence. Certifié ISO 9001 et 14001, Electrolux met à la disposition de ses clients tout son savoir faire et son expérience en matière d’assurance qualité, quelle que soit la taille de l’établissement, quel que soit le projet - construction, rénovation, ou encore adaptation de la blanchisserie. Electrolux propose un véritable accompagnement personnalisé pour la mise en place de la démarche RABC en blanchisserie.

 

La Blanchisserie Barrière intégrée Electrolux pour l’hygiène du linge

Maîtriser le traitement du linge en blanchisserie intégrée, c’est avoir la liberté de choisir le niveau de propreté et d’hygiène, de mettre en place les outils nécessaires et d’assurer la traçabilité.

Par rapport à la sous-traitance, c’est raccourcir le circuit du linge, pouvoir limiter au nombre de 4 les manipulations du linge propre, réduire le turn-over et maintenir un stock tampon de linge proche de zéro.

La blanchisserie intégrée permet en plus d’utiliser les compétences internes, de maîtriser parfaitement le budget et d’observer un coût de traitement linéaire du linge qui ne soit pas soumis aux fluctuations extérieures

 

Electrolux, le partenaire Hygiène du linge

Pour penser et réaliser la blanchisserie Barrière intégrée en toute sérénité, Electrolux propose tous ses services et sa gamme complète d’équipements de Blanchisserie Professionnelle et Industrielle :

Audit de la blanchisserie actuelle et recommandations pour l’avenir

Etude de coût de lablanchisserie comprenant les locaux, les frais de fonctionnement, les consommables, les équipements, la maintenance, etc.

Conseils pour les choix de fluides, de matériels annexes, de textiles, etc.

Expertise technologique pour optimiser le choix de vos équipements

Innovation technologique avec plus de 200 brevets déposés chaque année (DIAMMS, DUBIXIUM, CMIS, etc.)

Plan 3D en couleur de votre projet

Possibilités financements avec ou sans maintenance incluse

Installation et la mise en route des équipements

Formation aux bons gestes de votre personnel utilisateur

Formation aux règles d’hygiène et aux bonnes pratiques professionnelles de tous vos personnels impliqués dans le circuit du linge

Formation de vos techniciens à l’entretien des équipements

Mise en place du système documentaire RABC (manuel et journal)

Contrats de maintenance sur mesure

 

Electrolux, 100% Développement Durable

Les trois usines Electrolux Laundry Systems en France, en Suède et en Thaïlande sont certifiées ISO 9001 et 14001. Des mesures et procédures sont mises en place pour réduire de 70% les déchets et les consommations d’eau, pour surveiller la qualité de l’eau et pour remplacer les produits chimiques par des produits écologiques,….

La toute nouvelle gamme d’équipements Electrolux - Génération 4000 - est une Génération écologique, recyclable jusqu’à 98%, conçue pour économiser 27% d’énergie et 35% d’eau : Elle s’intègre parfaitement dans un projet HQE et elle est labellisée Green Tree.
Electrolux pense l’organisation et le fonctionnement de votre blanchisserie avec des choix écologiques en matière d’énergies et de produits lessiviels ainsi que par la maîtrise et le traitement des rejets pour un fonctionnement durable de votre blanchisserie.

Electrolux s’est vu remettre le Gold Award par le SAM (Sustainable Asset Management), organisme international de Management du Développement Durable, parmi les 2500 entreprises les plus importantes du monde. En mai dernier, suite à la remise du Trophée de l’exposant Eco Responsable par PG Promotion à l’occasion du Salon Hôpital Expo, Electrolux a reçu la visite et les félicitations de la Ministre de la Santé et des Sports Roselyne Bachelot-Narquin.

 

24 avril 2011

Du linge à la trace

La puce RFID s’impose aujourd’hui comme une aide précieuse pour la gestion du linge. Résistance, rapidité, fiabilité, elle permet une réduction des coûts financiers et environnementaux.

 

L'informatique s'insinue partout, jusque dans les vêtements. En effet, mettre un nom sur chaque vêtement est désormais possible grâce à la puce RFID (Radio Frequency Identification Device). Cette technologie conçue pour trier automatiquement le linge, est un processus d'identification unique mis en place dans les blanchisseries hospitalières. Une révolution qui nous prend par le col, puisque c'est là que la puce est implantée. Au premier abord, le point faible de la RFID est son coût. Un inconvénient qui a empêché la généralisation et le développement rapide de la puce. Cet état de fait tend pourtant à s'inverser. Pour preuve, des études de l'institut Sun Microsystem démontrent qu'un retour sur investissement est possible après 18 mois d'utilisation.

 

Un outil d'avenir



Cette petite étiquette rigide est conçue pour résister à l'eau, à la chaleur et aux détergents, aux multiples lavages et à tous les cycles industriels d'entretien du linge (comme l'essorage, le calandrage et le séchage). Les données des étiquettes RFID, elles, sont directement enregistrées dans le système de gestion pour l'identification et le tri en temps réel, permettant un gain de temps indéniable. Le linge est ainsi trié automatiquement à la cadence de 5000 articles par heure.



La RFID répond également à un besoin de traçabilité des opérations d'entretien sur les tenues de travail dans le milieu hospitalier. Elle permet d'être au courant de la disponibilité du linge et des stocks en temps réel, à chaque étape du processus (avant lavage, en cours de lavage et en cours de préparation). L'identification des vêtements permet d'accéder à une fiche d'information individuelle et détaillée dans le fichier informatique, et permet la gestion optimisée du processus de lavage. En découlent une réduction des dépenses des établissements hospitaliers, et une approche ancrée dans le développement durable. Tous ces résultats se justifient par une main d'oeuvre moins importante qu'auparavant et la suppression d'autres formalités qui sont désormais entre les mains de cette technologie révolutionnaire.

 

Cette puce s'annonce donc comme un outil d'avenir pour les blanchisseries. En témoigne, le premier salon sur la technologie RFID organisé en 2005 à Paris qui avait réuni plus de 3000 visiteurs professionnels intéressés par cette innovation. Une révolution d'autant plus prévisible que le coût global d'acquisition du produit (on l'estime à environ 20%) pourrait se faire dans un avenir très proche.


Elioot Sommade

24 avril 2011

DMLA ou la dégénérescence maculaire liée à l'âge

La DMLA, connue dans les pays anglo-saxon sous ARMD (Age Related Macular Disease), est une maladie dégénérative de la rétine. La dégénérescence maculaire liée à l'âge est la première cause de handicap visuel, non corrigeable, chez les personnes âgées de plus de 50 ans. Cette affection oculaire prive celui qui en souffre de sa vision centrale ; elle touche plus de 25 millions de personnes dans le monde dont 1,3 million de personnes en France.

 

La DMLA est une maladie dégénérative de la macula (zone centrale de la rétine) qui évolue de manière chronique en entraînant progressivement la baisse de la vision jusqu'à la perte totale de la vision centrale. Les patients atteints ne deviennent pas aveugles mais souffrent d'un affaiblissement important des capacités visuelles ; ils perdent, par exemple, la capacité de lire, de conduire, de regarder la télévision...Non douloureux, non-inflammatoire, seul un examen du fond d’œil pratiqué par un ophtalmologiste permet de diagnostiquer la DMLA.

Pathologie multifactorielle, on constate des prédispositions génétiques, constitutionnelles et environnementales.En effet, des travaux récents ont confirmé l’existence d’une prédisposition génétique: le risque est environ 4 fois plus important s'il existe déjà des individus atteints de DMLA dans la famille. Bien que seul l'âge soit un facteur déterminant, les maladies cardio-vasculaires et l’hypertension artérielle sont reconnus comme des facteurs à risque.D'autre part, le tabagisme, un déséquilibre en acide gras, ainsi qu'une carence en vitamines et oligo-éléments augmentent considérablement les risques. Autrement dit, S'il est impossible d'agir sur l'âge et les facteurs génétiques, il est toute fois recommander de ne pas fumer, de soigner son alimentation et de pratiquer une activité physique régulière.

On peut distinguer deux formes de DMLA: la forme atrophique dite «sèche» et la forme exsudative ou « forme humide ».La DMLA atrophique est la plus fréquente, elle évolue très lentement vers une baisse inexorable de l’acuité visuelle centrale. Si cette forme se complique par l’apparition de néo-vaisseaux choroïdiens elle devient alors une forme exsudative.Cette dernière, appelée aussi « forme néo-vasculaire » est la forme la plus grave.

Afin de prévenir l'évolution de la DMLA le dépistage des formes précoces est important.Outre ces traitements préventifs, il existe des traitements curatifs. Jusqu'à ces dernières années, le seul traitement de la DMLA exsudative était la photo coagulation au laser des néo-vaisseaux. L’injection intra vitréenne d’anti-VEGF, traitement plus récent, permet d’inhiber (au mieux régresser) le développement des vaisseaux.

Causant un réel problème de santé publique, la DMLA est un des enjeux majeurs de la recherche médicale en ophtalmologie et en pathologie du vieillissement.

 

Point sur la recherche avec le Dr. Souied, Président de l’association DMLA.

« Il n’existe pas de traitement curatif actuellement des formes atrophiques. La recherche s’oriente vers les transplantations de l’épithélium pigmentaire qui ont fait l’objet de multiples approches et de progrès technique ou vers la thérapie génétique qui permettra probablement l’utilisation de cellules modifiées génétiquement. Les implantations de systèmes optiques pourront être aussi une alternative pour cette forme clinique de traitement difficile ».

www.association-dmla.com

 

DMLA3

24 avril 2011

Le CTTN, un centre de compétences au cœur de la propreté et du soin des textiles.

De par ses activités de recherche, de veille technologique et réglementaire, de formation professionnelle, d’expertise et de validation, le CTTN, expert de l’entretien des textiles, se maintient à la pointe de la connaissance dans ce domaine, en prenant en compte l’évolution des exigences de toute nature et en apportant des réponses pertinentes aux professionnels et industriels concernés.

Avec 4000 m2 de laboratoires et d'ateliers dotés d'un équipement scientifique et technologique moderne et performant, le CTTN (Centre Technique Industriel, créé en 1958), organisme reconnu d'utilité publique, se place au centre des thématiques de la propreté et du soin des textiles. Sa capacité de tests et d’investigations diverses lui confère la qualité d’acteur indispensable au sein des secteurs économiques que sont la blanchisserie industrielle et le nettoyage à sec.

Les compétences multiples du CTTN reposent sur une équipe de 48 experts, composée d'ingénieurs, techniciens et formateurs-consultants.

Son but est de promouvoir le progrès technique et de participer à l'amélioration de la productivité et de la qualité. Dans ce cadre là, le CTTN a également des visées éco-responsables, comme nous l'affirme Frédéric Pagerey, son directeur général : « Il est plus que probable que dans les 10 à 15 ans à venir, les contraintes de nature environnementales s’accentuent encore. On peut évoquer les eaux usées, la pollution des sols, les émissions de CO2 ou de COV, problématiques qui touchent déjà non seulement les PME mais aussi les TPE. Il faut donc s’intéresser de près à ces sujets et au maximum des possibilités, se prémunir »

Le CTTN assure des formations pour les secteurs du nettoyage à sec et de la blanchisserie industrielle, ainsi que dans le domaine de la propreté et l'hygiène des locaux. En complément, il propose des prestations d’assistance technique et de conseil aux entreprises, toujours tournées vers la blanchisserie industrielle, le nettoyage à sec et l'hygiène des structures d'accueil du secteur santé. Cette offre porte sur l'organisation des exploitations et des équipes, l'adaptation de l'outil de travail aux besoins, l’accompagnement à la création de nouvelles structures, l’optimisation des prix de revient, l’évaluation et l’optimisation de la qualité des prestations assurées avec, par exemple, la mise en place de la démarche qualité, la maîtrise de l'hygiène, de l’environnement, la mise en conformité des installations.

Le CTTN remplit aussi une mission d’information et de transfert de connaissances. Pour ce faire, il publie régulièrement divers documents. Le premier de ces supports est la revue e.t.n (entretien textile et nettoyage), essentiellement conçue pour le secteur du nettoyage à sec, complétée par d’autres publications spécifiques, et aussi par la base de données disponible sur son site Internet.

Certains sujets techniques sont traités sous forme de plaquettes d'information gratuites, comportant des études spécifiques, résultant en particulier de travaux réalisés avec le soutien de partenaires comme l'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie).

Le CTTN s’impose ainsi comme une référence pour tout professionnel de l’entretien et constitue un soutien particulièrement important dans la démarche de progrès dans laquelle s’engagent les professionnels et notamment les blanchisseries industrielles.

 

Consulter le site Internet du CTTN www.cttn-iren.com

e-mail : secretariat@cttn-iren.fr ; Tél : 04.78.33.08.61 ; Fax : 04.78.43.34.12

Adresse : CTTN-IREN – BP41 – F 69131 Ecully Cedex.

B_timents_Ecully_3

24 avril 2011

Des femmes dénudées s’exposent pour la cause !

Nues pour une vraie raison ! Celle de sauver la vie, des vies. Poitrines dénudées, offertes à la vue de tous. Un objectif ambitieux que se sont tracées deux femmes, Nathalie Kaïd photographe plasticienne et Marie-Laure Hubert Nasser auteur, qui pendant trois ans ont saisi, dans la pénombre, l’intimité de cinquante femmes. « Aux seins de la vie » s’expose à Bordeaux du 1er au 31 octobre, dans les murs de l’Institut Bergoniécomme un cri, une alerte, un appel. Une exposition intégrée à Octobre Rose, le mois du dépistage du cancer du sein. Présentée sur de grandes bâches pour favoriser ensuite une itinérance dans les centres de cancérologie.

 

Combat de femmes… pour les femmes

Une femme sur huit est atteinte d’un cancer du sein. Une affreuse évidence dont l’étau se resserre de plus en plus autour de nous. Là où autrefois nous comptions quelques cas lointains dans notre entourage, il ne se passe pas aujourd’hui une année sans qu’une amie ou une proche ne déclenche cette terrible maladie. Avec parfois, dans le plus grand chagrin, une issue fatale. D’où ce combat, pris à bras le corps par Nathalie Kaïd, qui a rencontré dans son studio, des femmes qui ont accepté de se dénuder pour parler de leur vie.

Au travers de clichés pudiques et doux, la photographe raconte le beau parcours de la vie de cinquante femmes. Ce travail artistique est accompagné par l’écriture de Marie-Laure Hubert-Nasser qui vient calquer sur l’image, des mots. Comme un murmure, une voix intérieure qui égraine l’histoire de ces seins. Des mots parfois ronds et craquants, parfois glacés et claquants, parfois tendre ou violents. Des mots comme les femmes savent se les dire en se regardant dans le miroir.

 

 

 

Galerie de portraits

Une histoire qui commence avec une petite fille de dix ans pour se finir avec une grand-mère de plus de quatre-vingt ans. Chacune, effeuillant son corps et sa vie. Racontant sa beauté, sa jeunesse, son allégresse, ses pensées les plus secrètes, ces mots que l’on ne dit à personne mais qui rythment nos vies intimes… D’autres, parlent de la vie, cruelle, dont les accidents de santé conduisent à la mutilation, à l’effacement de soi. Heureuse image, celle d’une femme qui allaite. Sur son sein rebondi la goutte de lait s’arrête et reste suspendue dans le temps comme le fil de vie de son enfant. Terrible image que celle d’une autre femme qui cache son sein qui n’est plus. Cette balafre. Cette disgrâce. Est-elle encore femme sans cette partie du corps qui disait la vie, le plaisir, le désir, la souffrance, la vieillesse ?

Inscrite dans un vaste programme de sensibilisation, cette exposition itinérante présentée sur bâches commencera sa vie le 1er octobre à l’Institut Bergonié, Centre Régional de Lutte contre le Cancer de Bordeaux et du Sud-Ouest, pour pouvoir ensuite vivre une itinérance dans d’autres structures. L’ensemble ayant pour objectif une forte mobilisation des femmes autour du dépistage. Un acte fort, porté par de nombreuses femmes et élues pour dire l’urgence.

Exposition du 1er au 31 octobre

Contact artistes : Fabrice Kaïd - 06 40 18 23 00 - Fabrice.kaid@wanadoo.fr

Contact Institut : Gérald Carmona – 06 14 96 57 94 – Carmona@bergonie.org


expo_seins

Publicité
Publicité
1 2 3 > >>
Le Magazine l'Hospitalier
  • La modernisation des hôpitaux est en marche avec l'hospitalier ! Le Magazine l'Hospitalier est destiné aux cadres hospitaliers de toute la France. Son défi, mettre en avant les projets de modernisation des hôpitaux et accompagner les décideurs hospi
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Publicité