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Le Magazine l'Hospitalier
24 avril 2011

DMLA ou la dégénérescence maculaire liée à l'âge

La DMLA, connue dans les pays anglo-saxon sous ARMD (Age Related Macular Disease), est une maladie dégénérative de la rétine. La dégénérescence maculaire liée à l'âge est la première cause de handicap visuel, non corrigeable, chez les personnes âgées de plus de 50 ans. Cette affection oculaire prive celui qui en souffre de sa vision centrale ; elle touche plus de 25 millions de personnes dans le monde dont 1,3 million de personnes en France.

 

La DMLA est une maladie dégénérative de la macula (zone centrale de la rétine) qui évolue de manière chronique en entraînant progressivement la baisse de la vision jusqu'à la perte totale de la vision centrale. Les patients atteints ne deviennent pas aveugles mais souffrent d'un affaiblissement important des capacités visuelles ; ils perdent, par exemple, la capacité de lire, de conduire, de regarder la télévision...Non douloureux, non-inflammatoire, seul un examen du fond d’œil pratiqué par un ophtalmologiste permet de diagnostiquer la DMLA.

Pathologie multifactorielle, on constate des prédispositions génétiques, constitutionnelles et environnementales.En effet, des travaux récents ont confirmé l’existence d’une prédisposition génétique: le risque est environ 4 fois plus important s'il existe déjà des individus atteints de DMLA dans la famille. Bien que seul l'âge soit un facteur déterminant, les maladies cardio-vasculaires et l’hypertension artérielle sont reconnus comme des facteurs à risque.D'autre part, le tabagisme, un déséquilibre en acide gras, ainsi qu'une carence en vitamines et oligo-éléments augmentent considérablement les risques. Autrement dit, S'il est impossible d'agir sur l'âge et les facteurs génétiques, il est toute fois recommander de ne pas fumer, de soigner son alimentation et de pratiquer une activité physique régulière.

On peut distinguer deux formes de DMLA: la forme atrophique dite «sèche» et la forme exsudative ou « forme humide ».La DMLA atrophique est la plus fréquente, elle évolue très lentement vers une baisse inexorable de l’acuité visuelle centrale. Si cette forme se complique par l’apparition de néo-vaisseaux choroïdiens elle devient alors une forme exsudative.Cette dernière, appelée aussi « forme néo-vasculaire » est la forme la plus grave.

Afin de prévenir l'évolution de la DMLA le dépistage des formes précoces est important.Outre ces traitements préventifs, il existe des traitements curatifs. Jusqu'à ces dernières années, le seul traitement de la DMLA exsudative était la photo coagulation au laser des néo-vaisseaux. L’injection intra vitréenne d’anti-VEGF, traitement plus récent, permet d’inhiber (au mieux régresser) le développement des vaisseaux.

Causant un réel problème de santé publique, la DMLA est un des enjeux majeurs de la recherche médicale en ophtalmologie et en pathologie du vieillissement.

 

Point sur la recherche avec le Dr. Souied, Président de l’association DMLA.

« Il n’existe pas de traitement curatif actuellement des formes atrophiques. La recherche s’oriente vers les transplantations de l’épithélium pigmentaire qui ont fait l’objet de multiples approches et de progrès technique ou vers la thérapie génétique qui permettra probablement l’utilisation de cellules modifiées génétiquement. Les implantations de systèmes optiques pourront être aussi une alternative pour cette forme clinique de traitement difficile ».

www.association-dmla.com

 

DMLA3

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